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OLIVER MOUNTAIN,  GLOBE-TROTTER DE LA MATIERE PLASTIQUE

          Après l'Asie en 2008, mes récoltes américaines 2009 de plastiques et de photos olofiennes augmentent mes  collections/oeuvres parce qu'ici, le web et E-bay n'y suffisent pas. Pendant mes trois semaines  à Brooklyn et à Montréal  que je ne connaissais pas, j'avais parmi mes objectifs de continuer ma collecte de pièces en matière plastique. Pour mes créations, j'ai besoin de nouveautés afin  d'imaginer d'autres  sculptures planes, d'autres tampons, compléter mon labobiob et dénicher d'autres reliques olofiennes. Le grand plaisir de ce voyage américain a été le Orange FluO dans les rues, la couleur olofienne très utilisée là-bas et la découverte de la gamme des plastiques noirs made in Canada . Cette idée d'aller enrichir mon stock sur d'autres continents a germé il y a 15 ans. Alors que je revenais d'un séjour expérimental au Mexique où j'avais vu l'originalité de la plasturgie locale, j'ai constitué une première récolte de matière-objet-couleur. Il s'agissait alors de tuyaux colorés et d'objets plus dévolus à mes sculptures miniatures d'alors.  Il y a quatre ans, je suis retourné au Mexique, à Monterey, la ville puissante, proche du Texas. Puis, l'année dernière, je suis allé à Londres, en Corée, aux Philippines et à Osaka. J'aime les grandes villes parce que ma culture technocratico-créative me donne un prétexte pour voyager, sinon, le seul intérêt touristique ne suffit pas. Mes récoltes 2009 de plastiques et de photos olofiennes élargissent mes collections et par conséquent, mon œuvre. En ce sens, plusieurs fois depuis 15 ans, je sollicite des demandes de bourses, sans résultat. Le temps passe, la mondialisation avance et moi, je persévère. Je sais pertinemment que le regardeur ne peut déceler l'origine des pièces et la réalité de acquisitions , mais il ne sera pas insensible à cette appellation de plastique internationale. Récolter des trucs en plastique qui me conviennent est excitant dès qu'on se déplace à l'étranger, tout y est différent. On est plongé dans les variantes du commerce, les a priori chancellent, tout n'est pas made in China loin de là. Je fais une petite enquête auprès de mes amis ou de mes hôtes pour préparer mes journées de glanage. Dans ces achats, il faut aller à l'essentiel. Au cours de mes journées, j'entre dans tous les magasins quasiment, ceux où il y a du potentiel. Comme tout le monde, j'aime les babioles mais c'en est fini maintenant de rapporter des objets inutiles. Même si je pouvais me laisser aller à mes complexités intuitives, je ne pourrais rapporter tout ce que je vois, tout ce que je veux. D'abord pour des raisons de poids et de volume, ensuite pour une question de budget. Sans parler de ces expériences ratées comme le déclic qui arrive après coup. Il n'empêche que le plastique c'est petit, léger et bon marché. Seulement un tiers des objet américains que j'ai rapportés sont made in China. Les filières ne sont pas les mêmes et on ne trouve pas les mêmes produits qu'en Europe. Et le Dimanche suivant mon retour ici, j'achète des accessoires à 1€ ! Dans les jours qui ont suivi mon retour à l'atelier, déboussolé par le jetlag et par l'énergie due à ce dépaysement, j'ai mis rapidement en chantier les meilleurs pièces de ma nouvelle récolte. Je mixe avec mon stock puis tracés et découpes, déformations, essais, assemblages.
FIGURES, COMBINATOIRES.






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 COLLECTEUR D'IMAGES

    Pour des raisons pratiques, je photographie ce que je ne peux acheter et ainsi il me reste des traces. A l'étranger, on troque son téléphone cellulaire contre son petit appareil photo. Travailler les cadres, c'est grisant, les choses qui me plaisent, la couleur. Les surprises attrapées au vol c'est grisant. Au hasard des promenades, je photographie ce qui me plaît et parfois les combinaisons de matière plastique quelque peu organisées et souvent aussi, abandonnée.  Mais il n'y a pas que les objets, je saisis par l'image ce qui touche aux chiffres et aux textes surtout si j'y retrouve mes thèmes olofiens favoris avec leurs dérivés oulipiens, les extensions insoupçonnées de mes listes.  Certaines de ces images vont rejoindre les rubriques du site consacrées à cet ensemble. Bientôt en lignes.

  EXEMPLE DE COLLECTES D'IMAGES EN TROIS SEMAINES DE SÉJOUR EN AMÉRIQUE DU NORD 
- Images OLOFILES basiques                     Parc La Fontaine, OFF Interarts, une caisse d'olives vertes, L'Olivier en vrac, Camille Fontaine déchets en vrac, OLIVIER Inc.
- Images
SGS                                          FGS boutique du Tailleur, USG, G'S cleaners, GS, GSG, GSI, GPSsss.ca, GSM, General Slocum
- Images "ECHOMOY, ECHO MOI"              un vélo BSA, Gallery 51, 5115, 1515, 6315, 151 west +le 15 /06/ 1904 General Slocum







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conjonction  

C'est dans un livre "NEW-YORK, An illustrated history"  que j'ai trouvé cette photographie représentant une conjonction de deux de mes familles documentaires: SGS et ECHOMOY.
J'ai tout exploré sur le 15 juin mais cette fois-ci, en 1904, c'est un drame, bateau qui coule. 

 Il y a peu d'images constituant des intersignes dans les deux recueils documentaires que sont "Olof et les rapprochements (folowolof)" ,"Echomoy, Echo Moi" et "SGS". Dans cette culture documentaire si particulière, les belles conjonctions olofiennes ont des fréquences d'apparitions très lentes et constituent de petits évènements propres aux plaisirs du collectionneurs-chercheur. Ces révélations sont dues à la chance surtout, à la sérendipité aussi, à la névrose collectionnique certe, à mes choix. Les histoires s'expansent à l'international.


lien vers SGS






                                        

ERER
Commerce coréen, Brooklyn




oliiver Mountain