LA MÉCANICO-ACOUSTIQUE AGIT EN MODIFIANT LES PROPRIÉTÉS ACOUSTIQUES ET VISUELLES D'UN ENSEMBLE D'OBJET SONORES EN MOUVEMENT, DES MÉCANISMES AUTOMATIQUES MODIFIENT L'ESPACE-TEMPS 

CROIRE ENTENDRE CE QUE L'ON VOIT ET VIS-VERSA, ou PARTITIONS MUSICALES VISUELLEMENT CONCRÈTES MAIS PHONIQUEMENT TROMPEUSES

En 2023, re-écriture des textes de présentation des projets, leur résumé pour les faire connaître et solliciter des aides au début des 90's (etc). Les idées que j'avais développées sont restées dans les cartons et je les avais résumées et consignées en 
2007 sur mon website. Il n'y a eu aucun prototype de réalisé et  ces idées, ces principes et concepts ne se sont pas transposés dans les sculptures miniatures qui furent parralèlement réalisées à cette période. Il s'était aussi agit de donner une suite honorable aux développements de ces travaux après l'abandon de ma casquette de compositeur en 1990, faute de matériel pour perfectionner mes recherches et savoirs. J'en parlais de ces projets incertains, farfelus même, étonnaient les amis.
Mes travaux d'artistes se diversifiant dans les 90's, j'ai continué de les présenter et ils ont sans doute été vus par quelques commanditaires. Après ils ont contribué à accentuer mon autonomie par ces succesions d'épisodes, bien loin des carrières linéaires des formations des B-A.
Cette re-écriture m'a permis de les affiner, de rendre leurs descriptions agréable à la lecture et propice à une immersion optimale dans les oeuvres.  

 
 


 
                   mecacoustic_documents_archiv2023
                    de 1987 à 1994, pot-pourri des dossiers de documentations, de descriptif pour présenter les projets



Hors-bord & Bike, grand caroussel mécanico-acoustique, immersif et décalé1987

H-B & B est à considérer comme étant mon premier grand projet artistique. Sous influence de la scène artistique locale (Pierre Bastien, Métamkine), des Machines célibataires, de Marcel Duchamp, de Jean Tinguely, j'avais imaginé et réussi à compiler des solutions techniquement réalisables. Après ma formation dans un lycée technique, j'avais les notions de bases de la construction mécaniqes, la connaissance des technologies d'automatismes de cette époque et bien sûr l'ingéniérie électro-acoustiques qui permettait des bidouillages à exploiter. H-B & B sera toujours couteux par son principe de fonctionnement général qui necessite des compétences ingénieriques, un local pour faire des expérimentations et réglages,  H-B & B a toujours été pratiquement utopique.
L'occasion principale de sa genèse, c'était de présenter quelque chose d'autre au jury de fin d'étude du CNR de Lyon, en sortie de la classe de composition de musique acousmatique qui demandait la présentation d'une musique enregistrée à spacialiser sur différents haut-parleurs (Acousmonium). 

L'installation-spectacle est automatisée et se déroule dans une soute de péniche, stationnée à quai. C'est le moyen le plus simple pour faire descendre le spectateur à l'intérieur d'un dispositif mobile automatisé qui occupe toutes les parois de la soute du navire. C'est la solution pour que le spectateur se retrouve immergé au milieu de la machinerie qui ne s'arrète pas, cette grande boucle visualo-sonore qui provoque des sons, des évènements qui défilent du sol au plafond.

Approche de l'installation machinique où depuis le quai, on entend déjà un peu ce qui se passe dans la péniche mais les sons sont étouffés, la soute étant recouverte en partie de ses propres plaques d'étanchéïté. Il y a une passerelle et un escalier d'échafaudage pour accéder dans la calle. Le spectateur va traverser un premier sas avec portes et rideaux lourds pour accéder au premier espace.

Premier espace, des objets supendus à trois câble défilent à trois vitesses différentes (15cm/s ; 22cm/s  ; 30cm/s ). Des outils, des ustensils viennent percuter, frotter un agencemment d'objets momentanément sonores ou les évitent. La partition de musique concrète est matérialisée par la boucle la plus lente qui définit un cycle de quelques minutes qui se répète, qui tourne dans le sens de la visite. Il y a des micros proches des évènements, les sons produits sont diffusés et modifiés en direct. Des haut-parleurs diffusent aussi des sons complémentaires qui se trouvent être synchronisés aux évènements sonores concret du premier espace (anticipation des sources qui se révèleront dans le troisième espaces). Des sons améliorés de reflux et de vagues s'échouant, dans une pulsation plus lente et répétitive, viennent équilibrer ce monde sonore concret. Les évènements oscilent entre de mouvements grâcieux et le tintamare.
Le spectateur réalise qu'il va faire un parcours mais ne sait pas à quoi il s'attend après cette surpise parce qu'il voit que la soute est divisée par des parois acoustiques isolantes (balots de laine de verre empilés).
Il y a des rails d'évitement en amont des obstacles qui modifient les parcours d'une partie des objets suspendus, ou leurs donnent des balancements, ou les redressent pour franchir les passages des cloisonnements. L'orchestre d'objet est composé d'éléments de carrosserie de voiture, des gros objets en plastiques, un soufflet relié à un orgue bricolé, des cordes résonnantes.
Visuellement encore, en plus des objets suspendus défilant pour générer des actions sonores concrètes, il y a des drapeaux des galons qui viennent en contrepoint des rythmes produits.

 

Dans le deuxième espace qui correspond à l'avant du bateau, après le passage d'un deuxième sas, le spectateur découvre aux deux angles de la soute, les grandes poulies inclinées, qui permettent aux 3 filins de tourner. Ces grands rouages avec tenseurs font penser au machineries de tirre-fesses des station de ski. Il y a au centre un vélo suspendu, incliné et ses roues sans pneus tournent par friction sur un des filins. Ce dispositif enclanche une machinerie sonore concrète installée sur le châssis du vélo qui est augmentée par action de quelques objets accrochés aux filins qui passent.

Troisième espace, le couloir : après avoir franchi un autre sas, on découvre un espace encore mieux isollé et le plafond est plus bas. On va longer cette fois-ci de près les ustensils qui défilent et qui jouent la suite de la partition qui va se révéler différemment avec des objets plus petits posés sur des étagères et qui entrent en action (un grillage est tendu tout du long par sécurité). La possibilité de faire dispositions linéaires d'objets permet de placer des séries identiques avec des multiples. Des haut-parleurs diffusent les sons, dans la syncrhronicité des évènements vus et captés par les micros du premier espace. Des machines électroniques ont modifié ces sons qui sont commandées par des capteurs positionnés sur le filin principal (15cm/s) qui enclanchent mécaniquement les séquences ou les coupent (on/off). C'est une nouvelle piste sonore répétitive avec des arpèges et accords instrumentaux qui est aussi diffusée.

On aboutit à la salle des machines où l'on trouve aux angles la deuxième série de grandes poulies et au centre d'autres poulies couplées à un moteur électrique servent à l'entrainement des 3 filins. C'est là aussi que se trouve tout le matériel électronique dont certains potentiommétres sont piloté par des petits mécanismes automatisés (potentiométres d'effets, de table de mixage, d'amplificateurs, etc). Un magnétophone (4 pistes) lit une bande magnétique qui tourne en boucle, c'est la source des sons diffusés dans le premier espace et le couloir (le défilement de la bande magnétique et ceux des filins ne demandent pas à être pas en phase, dans le jargon musical, ils ne sont pas callés). 
Il y a là aussi la première version de l'aquarium à mouches qui paraît aujourd'hui incongru (voir sa description plus bas). Plus une idée satellite : un moniteur vidéo est relié en direct à une caméra qui capte le défilement de l'eau du fleuve.
Il est enviseageable de faire tourner au ralenti le moteur (débrayé) du bateau qui se trouve de l'autre côté, plutôt que d'en diffuser un enregistrement.

notes de 2023
Le contexte technnologique en 1987 est très particulier parce que c'est la période où le matériel électro-acoustique fonctionne en analogique et c'est l'année où le premier sampler arrive dans les studios de composition acousmatiques. Tous ce ce matériel est difficilement disponnible et le numérique va tout révolutionner dans les 00's.
Les interfaces pour piloter les systèmes électro-acoustiques n'existent pas, les moteurs asservis non plus. Les logiciels d'ordinateurs et les accessoires de robotiques grand public d'aujourd'hui faciliteraient grandement le traitement et la diffusions des sons, la complexifications des orchestrations.
H-B & B demanderait beaucoup de collaborations (ingénieur, techniciens, directeur artistique, compositeur).

Exemples d'ultimes augmentations machiniques avec la péniche
Une roue à aube est installée le long de la coque du navire. Elle est entraînée par le courant du fleuve et son énergie cinétique va entrainer des mécanismes visualo-sonores tournants (tinguéliens) par l'intermédiaire d'un arbre et de poulies et courroies sur le ponton ; un grand rotorelief tournant flotte à la surface de l'eau en aval.
Les pâles d'une éolienne tournent toutes seules où bien à des vitesses fausses relativement au vent (un moteur asservi fait tourner les pâles à des vitesse variables).
La nuit, des éclairges variables sont pilotés à des vitesses correspondant à la partition de la boucle, ou bien à la vitesse du courant fluvial, des flux de circulation routière alentours, etc.
À l'intérieur tout le dispositif électro-acoustique est numérique et pilotable par des capteurs, des interfaces, par un ordinateur pour des diffusions sonores complexes, des projections d'images, hologrames et jeux de lumières automatisés.

La visite de H-B & B peut devenir le scenario de l'oeuvre transférée dans la réalité virtuelle.



Les Aquariums à Sons 1987 au début des 90's

Le principe des aquariums à sons est des faire voire des évènements sonores automatisés dont le son est masqué par du vitrage, intégralement et en même temps, de créer des perturbations visualo-sonores par des diffusions de sons par plusieurs sources et systèmes électro-acoustiques, des casques pour entendre faussement l'intérieur de l'aquarium.

L'aquarium de la mouche
A connu des évolutions et versions successives.
1) Au départ des mouches et un aspirateur suspendu, un tuyau (10cm en pvc) relie l'aquarium à l'extérieur. Des casques d'écoute pour entendre des mouches en vol tournants, effet stéréos accentués par des manipulations à gauche et à droite.
2) Une mouche de farce-et-attrape au bout d'une tige tournante au centre de l'aquarium. Un deuxième mécanisme actionne une came complexe tournante qui fait varier l'altitude de ce mécanisme. Au sol, un bassin aménagé où vit une petite tortue d'eau et suspendu en haut de l'aquarium, un microphone tournant. L'aquarium est sur un caisson sur lequel sont reliés trois casques d'écoutes mais les enregistrement de vols de mouches qui sont donnés à entendre ne correspondent pas à ce que l'on voit dans l'aquarium et sont travaillés dans plusieurs séquences, plusieurs spacialisations qui s'enchaînent, en boucle.
3) Tous les mécanismes et les séquence sonors sont pilotés et synchronisés numériquement. Le vol de la mouche se s'affine, elle peut se poser, elle peut percuter une paroi de verre. Des sons automatisés et tournant, en rapport au vol de la mouche dans l'aquarium sont diffusés, spacialisés dans la pièce où se trouve l'aquarium. 

L'aquarium de cuisine
Une installation- orchestre de petits instruments électriques de cuisine, des accessoires de cuisine qui deviennent objets sonores par l'action de mécanismes pilotés par des cames tournantes. De l'extérieur on entend rien mais on peut mesurer visuelement la vraissemblable cacophonie à l'intérieur vu qu'il y a des micros disposés comme il faut. Il y a un micro tournant au centre et des casques d'écoute à disposition reliés à un caisson sous l'aquarium. Ce que l'on entend correspond presque à ce que l'on voit, une grande boucle pré-enregistrée, mixée, spatialisée.

L'aquarium des machines à sons
Tout un dispositif de mécanismes mus par des cames actionnent les potentiomètres d'une installation-orchestre de machines électro-acoustique, magnétophone, synthétiseur, sampleur, effets, table de mixage, amplificateurs, microphones et haut-parleurs. Le spectateur n'entend pas les sons supposés émis par les actions sur les instruments et de ce qui se passe à l'intérieur de l'aquarium : en réalité, une cacophonie désynchronisée sans importance vu que tout les sons visiellement probables sont pré-enregistrés, trafiqués, mixés et diffusés dans des casques d'écoute mis à disposition des spectateurs.

Fisher price activity center System
Ce petite malette concentre plusieurs activités ludiques pour éveiller les bambins en les incitant à effectuer des gestes simples, tourner, translater, frapper. Tout le monde l'a essayé, c'est devenu un classique et l'oeuvre consiste à en placer un exemplaire dans un aquarium et d'actionner les activités par des petits mécanismes automatiques. Les vitesses des mouvements sont moyennes et les moteurs ne sont pas synchronisés entre eux et cet orchestre machinique joue,  visuellement, une cacophonie monotone.  Des microphones, bien disposés, captent faussement certaines actions, complètent l'occupation de l'espace et soulignent l'objectif réel de l'aquarium. L'aquarium est posé sur un socle sur lequelsont connectés des casques audio et à caché à l'intérieur, tout le matériel électro-acoustique nécessaire. Une boucle temporelle d'une trentaine de secondes a été composée avec des sons magnifiés et inspirés de ceux sensés être émis par l'activity center. La pulsation et les rythmes suivent à peu près les mouvements mais les sons se trouvent synchronisés, organisés, traités par des effets et spatialisés. La partition est orchestrée avec des sons et des résonnances complémentaires   



Le sas fin 80's -> Le Grand Ventilateur milieu 90's
Un espace fortement cloisoné et accessible par un sas va permettre au spectateur-regardeur d'être confronté brusquement à des environnements machiniques extrèmes, lui procurer des sensations fortes et inédites.
À l'intéreur d'un espace clos, avec différents moyens pour protéger le spectateur-regardeur (bouchons et casque ant-bruit), plusieurs versions du sas se sont développées avec ce concept. La machine dépasse le seuil de tolérence sonore pour l'homme mais n'est pas pour autant dangereuse, c'est une expérience forte et physiquement faisable.
Au commencemment, une cave entirèrement tapissée de boite d'oeufs, avec un sas d'entrée dans laquelles on diffuse un pot-pourri de la musique rock locale, du bruit blanc.
Puis conteneur maritime pour produit congelés, sur-isolé avec sas dans lequel le spectateur se trouve face un ventilateur puissant, sur-sonorisé (faussement), avec option grand froid et anoraks.



Machine auto-nettoyante 1989
Comme son nom l'indique, dans la famille des machines célibataires, catégorie monotone, la machine auto-nettoyante est un cylindre en miroirs (comme un empilement de 50 CD), tournant une vitesse très rapide et très lentement, sur son axe tourne un bras (un bras humain miniature) qui de part sa configuration maintient un chiffon qui nettoie toutes les surfaces du cylindre. Présentée à l'air libre, la machine auto-nettoyante est très silencieuse et offre l'avantage de pouvoir être placée sous une cloche de verre.



Disquetteuse 1994
Un Cd est monté à la place du disque d'une petite meuleuse électro-portative. Le CD tourne rapidement mais silencieusement parce qu'il est entrâiné par un petit moteur caché dans le carter de la machine. Il y a là aussi la place pour mettre un petit haut-parleur qui va diffuser un enregistrement bidouillé et discontinu de meulage de métal. La machine privée de son moteur d'origine est alégée et peut être alors fixée sur un pied articulé de microphone. Un éclairage directionnel est orienté pour que le miroir du Cd se reflète vers un point intéressant du lieux. Le câble d'alimentation de la meuleuse est fau, ce n'est que sa gaine extérieur. Les 3 fils intérieurs d'origine ont été remplacés par cinq autres très petits (alimentation basse tension du petit moteur + signal électronique du son + interrupteur). Il y a un interrupteur (à impulsion) positionné à l'arrivée du fil qui commande la mise en route ou arrête de la machine. La disquetteuse est reliée à un système caché dans une boite à l'écart qui lit la source sonore (un lecteur de cd, la solution à l'époque).       



Aspiration/Ventilation milieu des 90's
Et plus particulièrement des développements sur le son émit par les mouvements d'air provoqués mécaniquement par des appareillages électriques aux fonctionnements sonores faussés (comme la Disquettesue), en particulier s'il s'agit d'aspirations. L'expérience est individuelle, il n'y a qu'un siège et le spectateur se munit d'un casque audio et enclanche une expérience venteuse et artificielle.



Chenilles pour rythmes architecturaux fin 90's, début 00's

Les chenilles sont des installations mécanico-acoustiques urbaines qui transforment les rythmes architecturaux en sons en produisant une musique par principe répétitive. Les chenilles sont des systèmes rotatifs légers que l'on accroche sur les détails interéssants des façades des batiments, des grilles, pour révéler leurs rythmes par des sons percutants, de frottement, d'agitation. L'idéal est de supsendre une de ces machineries sur une grue à flèche. Il s'agit de systèmes qui produisent des leures parce que les outils montés au pourtour des chenilles sont des sculptures en mousses qui n'émettent pas de bruits quand ils rencontrent les obstacles architecturaux et ce sont des haut-parleurs placés à proximité, qui émettent des sons de remplacement. Ce dispositif électro-acoustique synchronisé est pilotés par des cellules et on peut transformer ces sons, on peut modifier la vitesse des chenilles, donner des effets et spatialiser les sons.
En plaçant plusieurs chenilles dans une zone urbaine définie, on construit un orchestre de machines qu'il va falloir synchroniser, mixer et lui faire jouer des partitions. Toutes les cellules des machines donnent des impulsions aux sampleurs, puis les sons électroniquespartent vers des effets, une table de mixage pour une diffusion sur tous les haut-parleurs. À la fin des 90's, début 00's,  les ordinateurs commencent tout juste à pouvoir piloter les technologies de robotique et d'électro-acoustique numériques mais il faut tout programmer. 
 



Effets de sous-sol milieu des 00's
Dans une zone définie en ville, à l'occasion d'une animation urbaine festive, on installe des haut-parleurs dans le réseaux souterrains d'évacuation des eaux usées. Celui-ci débouche sous certaines plaques en fonte des routes et des trottoirs (elles sont remplacées provisoirement par des disques perforés). Avec des sons adaptés invisibles de l'extérieur, ces galeries d'égouts ont de forte capacités de résonnance et des dosages de puissance permetent faire aboutir le son jusqu'aux aux bouches d'évacuation de la chaussée (préparations avec les services publics concernés, expérimentations, etc) à proximité du public. La partition est automatisée, répétitive et attrayante, s'intalle sur des cycles longs et joue beaucoup sur des effets de profondeurs souterrains. Le cheminement du spectateur va lui donner l'occasion de découvrir et de progresser dans cet espace ouvert revisité par des sonorités invisibles de sous-sol, underground.         



Passerelle mobile milieu des 00's
Les cheniilles, les Effets de sous-sol sont de projets que j'avais envisagés et présentés pour Nuit Blanche, à Paris. En fréquentant ces festivités, j'avais remarqué la possibilité, la nécessité de transporter du public sur un parcour définit relliant des évènements disséminés dans le centre-ville. D'où l'idée de fabriquer pour l'occasion une passerelle très longue, posée sur une remorque de transport spécialisée pour transporter beaucoup de gens. Par exemple sur les quais de Seine, avec grand renfort de girophares et de klaxons, avec en plus, une sonorisation subtile qui amplifie le son du moteur du tracteur. La passerelle mobile est fabriquée en éléments d'échaffaudages sans soucis d'esthétisme ou bien, c'est le décor d'une vieille passerelle métalique ou bien ont fait appel d'offre à un designer, etc. La passerelle mobile conjugue transport du public, défilé (interractions probables entre le public transporté et celui qui le regarde passer),  et ostentation de mécanique augmentée inhérente d'un convoi exceptionnel.                                                      








                         
                                                       
      vyl


                montage (photocopie) 1991


 




                                                                                              
                                                 

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